Mesdames, Messieurs les élus,
Messieurs les anciens combattants,
Mesdames, Messieurs les représentants des corps constitués de l’Etat,
Mesdames, Messieurs les Présidents d’Association,
Mesdames, Messieurs en vos grade et qualité,
Mes chères désiradiennes, chers désiradiens
Bonjour,
La circonstance qui nous rassemble aujourd’hui, fait appel à des souvenirs douloureux, mais il nous appartient d’accomplir avec respect et dignité le devoir de mémoire qui nous incombe.
La célébration de la victoire du 8 mai 1945 n’est pas seulement l’affaire des anciens combattants, ni des élus ni des corps constitués, elle est fondamentalement l’affaire de tous les citoyens et en particulier, l’affaire des désiradiens.
Avant d’aller plus loin, permettez-moi de saluer l’Adjudant MARIE-JOSEPH et ses hommes, qui nous font l’honneur d’être présent sur notre territoire pour cette commémoration.
Je voudrais ensuite que tous ensemble nous ayons une pensée particulière pour Monsieur Jules DINANE notre chevalier de la Légion d’honneur, ancien combattant de la seconde guerre mondiale. Au nom du conseil municipal, je tiens à lui témoigner notre respect.
Notre mémoire oublieuse parfois, m’oblige à rappeler que nous commémorons aujourd’hui, la fin d’une guerre terrible, une victoire et le début d’un nouvel Espoir.
La guerre 39-45 a été la plus inhumaine et la plus meurtrière de l’histoire. Il n’est pas inutile de rappeler qu’elle fût le combat de la liberté contre l’oppression.
Le 08 mai 1945, c’est l’issu de cinq ans d’un combat qui se terminait par la victoire du camp des Démocraties. Ce 8 mai 1945 c’est aussi la victoire des alliés, la victoire de la France. Celle qu’incarnaient le Général de Gaulle, les femmes et les hommes de la Résistance.
Au lendemain de la guerre dont nous célébrons la fin, un monde nouveau était apparu. Et ce monde a malheureusement généré d’autres problèmes, d’autres dangers, d’autres violences, d’autres intégrismes, d’autres conflits et d’autres guerres. Nous prenons conscience que le combat pour la paix et la liberté est donc loin d’être terminé.
Il nous appartient de le mener à bien en nous appuyant sur le courage des combattants de la liberté qui nous ont précédés. C’est, pour nous, autant de raisons de plus de considérer le passé, d’honorer la mémoire des victimes des conflits, et de tout faire pour préserver paix.
A travers ces quelques mots, je voulais très officiellement vous rappeler qu’au delà de tous les discours d’hommage, notre premier devoir vis-à-vis de ceux qui nous ont précédés est de tout faire pour garantir la paix chez nous, à La Désirade, en Guadeloupe, en France et dans le monde.
Pour toujours VIVE LA PAIX, VIVE LA DESIRADE, VIVE LA REPUBLIQUE et VIVE LA FRANCE
Le 8 mai 2016
Le Maire
Jean-Claude Pioche